Deuxième semaine de confinement avec une organisation qui prend ses marques petit à petit.
J’ai pour ma part fait un grand pas en avant en arrêtant de regarder à l’extérieur et envier certaines situations plus favorables que d’autres. Chacun a ses contraintes à gérer.
Un jardin aurait été mieux, des enfants plus autonomes et des nuits plus longues aussi. Mais de l’autre côté de la rue, les hospitaliers sont sur le front, les malades affluent et le pire est à venir. D’autres continuent d’assurer les essentiels malgré les risques de contamination : je pense à nos commerçants, facteurs, éboueurs, qui se démènent.
C’est une leçon de vie qui nous reconnecte à l’esprit du collectif (à l' »eco » plutôt qu’à l' »ego ») et remet l’humain à sa juste place. Je me sens comme un grain de sable voué à l’immobilisme, attendant que le destin se joue.
Dans ce chaos jamais vécu, de fabuleux élans émergent. L’humanité se reconstruit autrement. Sur notre chemin de balade, les gens réapprennent à se dire bonjour, le téléphone retrouve sa fonction initiale et renoue des contacts lointains, des réseaux parallèles d’approvisionnement s’installent.
Face à l’ennemi commun, nous nous sentons faire un.
Pour cette 2e semaine, comme la précédente, pas de chômage technique pour Ava. Merci encore à sa maîtresse Candice de nous donner tant de bonnes idées d’activités :








