Nous n’avons pas coupé de ruban rouge, pas entendu de coup de feu, ni de décompte. Ce tour du monde, que nous prévoyons pour août 2022, est en nous depuis plus de 6 ans. Il est venu se glisser à pas discrets, puis a su savamment se frayer une place dans notre réalité.
Aujourd’hui, j’avais envie de marquer un top départ, de célébrer ce début qui n’en est pas un, comme pour ancrer davantage cette nouvelle donne.
Pourquoi aujourd’hui ?
Parce que les signes du départ osent quelques grands sauts depuis la rentrée. Yoachim a obtenu il y a quelque jours l’accord de sa DRH pour douze mois de congé sabbatique, avec une facilité déconcertante (c’était la première grande victoire que nous espérions !). De mon côté, j’ai donné ma démission, et quitte mon entreprise en décembre 2021. Un beau clin d’oeil du destin me fait rejoindre l’organisation de mes rêves de janvier à juin 2022 pour un CDD de 6 mois, me laissant la liberté de ce voyage au bon timing et l’opportunité de continuer de grandir auprès de personnes incroyables jusqu’aux dernières gouttes de vie ici (et même la perspective d’un retour enviable).
Nous posons les premiers jalons de cette préparation…
Une planification aux petits oignons
Comme à notre habitude (qui est venu à notre mariage le sait), nous avons bâti notre « gestion de projet », avec tous ses chantiers – 11 pour être exacte – sur les mois à venir. Cela prend en compte l’itinéraire (trajets en train uniquement), les projets environnementaux locaux, le matériel à sélectionner (objectif frugalité), l’éducation à distance, le volet écologique qui devra insuffler partout, le budget, l’administratif, la gestion de ce qui reste (nos affaires, notre appartement en location), le blog,…et mon préféré : le chantier « vivre ensemble » !
Un chantier « vivre ensemble » ??
Confinement et tour du monde sont du même acabit sur certains aspects : un espace temps où des êtres se retrouvent du jour au lendemain « coincés » ensemble H24, dépourvus des bulles d’oxygènes qui leur permettaient de décompresser. Afin d’être mieux entraînés qu’en 2020, nous avons souhaité accorder du temps cette année pour bien définir ce que seront nos règles de vie, et apprendre quelques rudiments de survie.
Dans cette optique, nous voilà merveilleusement accompagnés (encore un fabuleux tour du destin) par Cédrick, rencontré cet été sur l’éco-lieu breton le Bois du Barde. Il viendra « autant de fois qu’il le faut » (c’est lui qui le dit) chez nous pour des demi-journées mêlant aspirations familiales, écoute, communication bienveillante, jeux coopératifs, et plein d’autres surprises non encore divulguées à ce jour. Notre objectif : aller vers un modèle de « famille coopérative ».
Une clé, selon nous, pour réussir ce challenge de la vie à quatre.
Les autres préparatifs entamés
Notre itinéraire est plus ou moins déjà validé. Nos samedis et dimanches matins se dédient aux recherches préliminaires de blogs de voyageurs et projets environnementaux dans les différents pays que nous traverserons. Nous avons ouvert un compte épargne à la NEF (le truc à la mode des écolo, mais dont le site web laisse terriblement à désirer en termes d’ergonomie). Et bien sûr, nous n’avons pas oublié de prévenir nos parents et nos amis, à qui nous parlons de ce projet depuis ses balbutiements. Nous ne nous laissons plus le choix…
Aujourd’hui, ça y est, il est l’heure d’accrocher notre carte du monde dans le salon.



